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UNE JEUNESSE À LA RÉUNION

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EAN : 9791097339241

UNE JEUNESSE À LA RÉUNION

Format : 12 x 18,5 cm

138 pages

Auteure : Yvette Pongerard Palach

Préface de J ean-Marie Palach

  • Ce livre constitue un témoignage sur une époque révolue, le temps où l’île de La Réunion était encore une colonie.
  • C’est aussi un récit sur la vie d’une famille nombreuse, confrontée aux caprices d’une météo que les hommes ne savaient pas encore prévoir, avec des cyclones meurtriers.
  • C’est une ode à l’amour et à l’optimisme, en dépit des épreuves.

Présentation du livre

Lorsque Yvette Pongérard voit le jour, le 22 août 1928, La Réunion est une colonie française administrée par un gouverneur disposant d’une large autonomie. La localisation de cette île du sud-ouest de l'océan Indien dans l'archipel des Mascareignes, à 700 kilomètres à l'est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l'île Maurice, ne favorise pas les communications avec la métropole, distante de plus de 10 000 kilomètres. Il faut voyager plusieurs semaines à bord d’un bateau pour rallier la lointaine colonie. Ce n’est qu’en 1925 que la première liaison Marseille – Le Port en paquebot a été inaugurée.

L’île a alors une vocation essentiellement agricole et produit du sucre, de la vanille, du géranium, de l’ylang-ylang, du café, du cacao, largement exportés vers la métropole, ainsi que les fruits et les légumes indispensables à la nourriture de sa population. Le réseau routier est embryonnaire. Les voitures sont rares. Une seule ligne de chemin de fer existe, sur une partie de la côte. Les Réunionnais se déplacent à pied, parfois à cheval, et transportent les marchandises dans des charrettes tirées par des bœufs.

Ce n’est qu’en 1946 que La Réunion acquiert le statut de département français d’outre-mer. La modernisation du département interviendra plus tard, à compter des années 1960.La petite Yvette grandit dans ce contexte. Ses parents, Adéla et Gonzague, exploitent une vaste propriété agricole de plusieurs dizaines d’hectares, qui s’étend du battant des lames au sommet des montagnes, au lieu-dit La Ravine-à-Malheur, sur le territoire de la commune de La Possession, au nord-ouest de l’île. Mais l’étendue de la propriété ne garantit pas les ressources. Tout le travail se fait à la main. Adéla et Gonzague ont décidé d’avoir une famille nombreuse et mettent un point d’honneur à donner à leurs enfants une éducation de qualité en y consacrant leurs revenus. Parfois un cyclone ruine les efforts d’une année entière. Il faut alors recommencer, lutter, persévérer avant de récolter les fruits de son labeur, heureusement aidé par une nature particulièrement généreuse. Les difficultés renforcent les liens entre les parents et les enfants et entre les frères et les sœurs.

Dans la première partie de l’ouvrage, Yvette décrit ses premières années, jusqu’à l’obtention du certificat d’études. Avec ses yeux de petite-fille, elle s’émerveille devant la prodigieuse beauté de l’environnement et assiste aux efforts de ses parents pour mener, vaille que vaille, en dépit des aléas climatiques ou économiques, leurs enfants à bon port. Au-delà des anecdotes familiales, son témoignage est précieux pour comprendre le mode de vie des habitants de l’île, leur précarité face à la maladie alors que les médecins sont rares et l’approvisionnement en médicaments aléatoire.

Dans la deuxième partie de l’ouvrage, notre héroïne a grandi. C’est désormais le temps de l’amour et des fiançailles, puis du mariage. Le cadre aussi a changé. Suzanne, le prénom choisi par l’auteure pour raconter avec le recul nécessaire cette période de sa vie, habite et travaille à Saint-Denis, le chef-lieu du département et la principale ville de l’île. Elle a quitté les bois et les plantations de La Ravine-à-Malheur pour gagner sa vie dans ce qui était l’administration des Postes, Télégraphes et Téléphones. De nouveau, son témoignage nous édifie sur le mode de vie encore quasi colonial de la capitale de l’île, où il suffit de poser une annonce sur la grille de son jardin pour recruter une bonne à tout faire et où chaque arrivée de bateau est un événement.

Par-dessus tout, Yvette retrace de son écriture élégante et limpide l’amour qui la lie aux siens et à celui qui allait l’accompagner toute sa vie, jusqu’à son décès en 2018, après presque soixante-dix ans de passion et de complicité. Elle nous convie ici au début de cette splendide aventure dont elle prévoit d’écrire la suite. Nous l’attendons avec impatience.

Mais ne brûlons pas les étapes et goûtons déjà les premiers épisodes. Comme toutes les histoires d’amour, celle-ci a une portée universelle, aussi est-elle un peu notre histoire.

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