ET ELLES SE MIRENT À COURIR
Format : 14,8 x 21 cm
86 pages
Autrice: Julie Gaucher
Préface de : Rim Battal
Les femmes courent, nagent. Les vers de Julie Gaucher sont attentifs aux sensations que provoque l’expérience sportive au féminin.
Les femmes courent, nagent et n’ont pas attendu d’avoir la permission pour vivre « en corps ». Les vers de Julie Gaucher plongent dans l’intimité des corps de sportives, questionnent ces expériences, les sensations physiques et les émotions qui naissent de l’effort sportif.
À travers la course et la nage ˗ des activités universelles ˗ la poétesse évoque ses souvenirs d’enfant, de femme et de mère, mais aussi de sportive, de compétitrice et de voyageuse. Le recueil est découpé en trois parties : « Courir », « Nager », « Dans les gradins ».
Julie Gaucher éclaire dans ses poèmes sa propre pratique sportive de sa connaissance de l’histoire du sport féminin, faite de luttes et de revendications. Par là même, elle rend hommage à celles qui, avant elle, ont ouvert les portes des stades pour permettre aux femmes d’aujourd’hui de goûter aux joies du sport, activité longtemps réservée aux hommes.
Certains poèmes s’intéressent aux championnes d’hier, à l’exemple de Kathrine Switzer ou Lina Radke. Ils permettent de mettre en perspective l’expérience intime et personnelle de la pratique physique à l’aune de l’histoire du sport au féminin. Car Julie Gaucher se pose en héritière : héritière de ces sportives, qui ont bravé les interdits pour fouler la cendrée des pistes, mais aussi des plumes féminines et féministes qui lui ont montré que les femmes avaient aussi le droit de prendre la parole et d’écrire, que la poésie pouvait aussi être leur mode d’expression.